EMC dévoile les résultats de la 7ème édition de son étude Digital Universe, qui dresse le portrait de l'évolution de la production annuelle de données.
Intitulé « The Digital Universe of Opportunities: Rich Data and the Increasing Value of the Internet of Things », ce rapport, réalisé avec IDC, révèle que l'internet des objets contribuerait à doubler la taille de l'univers numérique tous les 2 ans, lequel devrait peser 44 000 milliards de gigaoctets en 2020, soit 10 fois plus qu'en 2013.
À titre de comparaison :
« Le poids et l'influence économiques des réseaux sociaux et du phénomène mobile dans notre société ne devraient que croître avec l'explosion de l'univers digital et l'apparition de nouvelles opportunités. Pour les entreprises, ce changement implique une évolution vers un modèle virtualisé, seul capable de s'adapter au tsunami de données qui arrive. Si le potentiel est gigantesque, sa concrétisation sera cependant un défi difficile à relever. La seule solution pour arriver à tirer pleinement profit de l'univers digital sera de repenser l'entreprise d'aujourd'hui et d'imaginer de nouveaux moyens d'innover, » explique Christian Hiller, Président et Responsable Régioanl, EMC Computer Systems France SAS.
L'explosion de l'univers numérique porté par l'Internet des objets
L'Internet des objets est alimenté par plusieurs milliards d'éléments du quotidien, comme les capteurs de vitesse intégrés aux chaussures de sport ou encore les systèmes d'analyse du trafic routier.
Ils portent chacun un identifiant unique pour enregistrer, consigner et recevoir automatiquement des données.
Le défi de l'exploitation des données
L'Internet des objets va aussi contribuer à augmenter la masse de données numériques exploitables, c'est-à-dire analysables.
On sait qu'en 2013, seules 22 % des données numériques étaient exploitables et que 5 % seulement d'entre elles ont été analysées, laissant un vaste trou noir dans l'univers numérique.
L'expansion de l'Internet des objets devrait porter à 35 % la proportion des données exploitables.
Aux entreprises de les analyser et d'en faire bon usage.
Pour les entreprises, de tels volumes représentent un défi gigantesque, aussi bien au niveau de la gestion, du stockage, de la monétisation et de la protection des données.
IDC estime, par exemple, que 40 % des données de l'univers numérique mériteraient d'être protégées, si ce n'est par des algorithmes de chiffrement de bout en bout, tout du moins par des politiques de confidentialité renforcées.
Or, pour l'heure, 20 % seulement de ces données sont effectivement protégées.
Autres conclusions à retenir
* Calcul basé sur l'iPad Air de 7,5 mm d'épaisseur avec 128 gigaoctets de capacité.
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